Illuminer les voix : Célébration des 70 ans de la FIGO avec le Dr Goknur Topcu, ex-président de la WATOG

Dans un vibrant hommage au 70e anniversaire de la FIGO, le Dr Goknur Topcu, ex-présidente de la WATOG et membre du comité de la FIGO sur la médecine de la reproduction, l'endocrinologie et l'infertilité, partage son parcours remarquable et souligne le rôle essentiel joué par la FIGO dans l'évolution de la santé des femmes à l'échelle mondiale.

Parlez-nous de votre engagement au sein de la FIGO au fil des ans

Mon parcours au sein de la FIGO a commencé à la faculté de médecine, où nous suivions les lignes directrices de la FIGO en matière de traitement et de diagnostic dans le département d'obstétrique et de gynécologie. Ce n'est que lorsque j'ai eu l'occasion de participer à un congrès de la FIGO au cours de ma formation postgraduée, il y a six ans, que j'ai commencé à en apprendre davantage sur la FIGO. J'ai alors réalisé que la FIGO n'était pas seulement une association qui établit des directives pour les obstétriciens et les gynécologues du monde entier, mais aussi une organisation immensément impliquée dans tous les aspects de la santé et du bien-être des femmes, des jeunes filles et des nouveau-nés.

Qu'est-ce qui vous a amené à collaborer avec la FIGO au départ ?

En tant qu'obstétriciens et gynécologues, nous partageons tous la même passion pour l'amélioration de la santé et du bien-être de toutes les femmes, filles et nouveau-nés dans le monde. La FIGO nous donne l'occasion de réaliser cet objectif au niveau national et international. Je m'intéresse aussi personnellement à la formation postuniversitaire ainsi qu'à l'établissement de réseaux, à l'échange de cultures, d'informations et d'idées entre les jeunes gynécologues-obstétriciens.

Je pense qu'il est important d'être conscient de tous les défis auxquels les femmes et les filles sont confrontées dans différentes parties du monde, de comprendre les raisons qui sous-tendent ces défis et de chercher les bonnes solutions. Il est vital pour les professionnels de la santé d'être bien formés à ce que nous faisons et de se soutenir les uns les autres tout au long du chemin pour atteindre nos objectifs communs.

De quelle réalisation de la FIGO êtes-vous le plus fier ?

Je suis fier de nombreuses réalisations de la FIGO, mais le projet "One-World-Exchange" que nous avons récemment lancé figure en tête de liste. Dans le cadre de ce projet, 60 stagiaires du monde entier se réunissent pour participer à un échange de trois jours dans le pays où se tient le congrès de la FIGO. Ils sont ensuite invités à participer au congrès de la FIGO et ont la possibilité de présenter leurs sujets de recherche aux experts mondiaux dans leur domaine. Les stagiaires peuvent faire l'expérience de la vie locale en matière de formation, comparer les similitudes et les différences entre eux, discuter de cas et d'aspects des soins, trouver des idées pour façonner un avenir meilleur, se soutenir et se nourrir mutuellement et établir des amitiés durables. La FIGO soutient pleinement les stagiaires en prenant en charge tous les frais de participation au projet, ce qui permet aux stagiaires des pays à faible revenu moyen de vivre un événement aussi spectaculaire.

Selon vous, quels sont les plus grands défis à relever pour améliorer la santé et les droits des femmes, des filles et des nouveau-nés dans le monde ?

Les soins de santé ne sont pas dispensés de la même manière à toutes les femmes, à toutes les filles et à tous les nouveau-nés dans chaque pays. Les ressources et les défis diffèrent également selon les régions et les pays.

Je pense qu'il est extrêmement important de comprendre les causes profondes de ces problèmes et de travailler ensemble pour les résoudre. La FIGO a un rôle important à jouer, en réunissant tous les prestataires de soins de santé et en facilitant les collaborations avec les parties prenantes concernées afin d'atteindre des objectifs communs.

Qu'attendez-vous de la FIGO au cours des 30 prochaines années ?

Au cours des 30 prochaines années, j'espère que la FIGO sera en mesure de.. :

• S'étendre, tendre la main et inclure tous les pays et tous les gynécologues obstétriciens dans son réseau.
• Répondre activement à tous les besoins des femmes, des filles et des nouveau-nés et jouer un rôle de premier plan pour répondre à ces besoins.
• Continuer à travailler dur pour atteindre un niveau de soins égal et élevé dans le monde entier.

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